La souscription à un perp ou plan d’épargne retraite populaire implique un engagement sur le long terme. L’épargnant a intérêt à bien cerner la teneur du contrat. Outre les frais, il faudra se pencher sur la fiscalité, les différentes conditions et garanties.
Fiscalité et frais du plan d’épargne retraite
Le perp sera principalement soumis à deux impôts pendant la phase d’épargne. L’épargnant s’acquittera de taxe relative à ses rentes viagères. L’imposition sur les intérêts de l’épargne s’appliquera également. Toutefois, la législation prévoit la défiscalisation pendant la phase d’épargne. À ce titre, les conditions dépendent du barème fiscal de l’assujetti. À la retraite, la fiscalité applicable sera identique à la pension de retraite. Il faudra retenir que le perp a des coûts. Sauf exception, les institutions financières défalquent 4 à 5 % de chaque premier dépôt à titre de frais. Les banques qui pratiquent un prélèvement sur les rentes mensuelles sont juste à fuir.
Les détails du contrat et les options du perp
L’épargnant a l’obligation de bien lire le contrat du perp. Les détails sur le déblocage du capital au moment du départ à la retraite sont à connaitre. Ce fond atteint généralement 20 % de l’épargne. Tant mieux si l’on peut anticiper le montant des taxes correspondantes. Le reste de l’argent se verse mensuellement jusqu’au décès du rentier. Opter pour la réversibilité de la rente reste un point essentiel. En effet, si le retraité décède, son conjoint peut percevoir la somme sous certaines conditions. Cette option à bien maitriser implique par exemple une rente avec un montant moins élevé qu’avec une rente sans reversement. Au départ à la retraite, l’épargnant peut toucher l’ensemble de son capital pour acheter son tout premier logement en tant que résidence principale. Sinon, des cas exceptionnels occasionnent un déblocage partiel ou total du fonds. Les banques reconnaissent entre autres le surendettement, décès du conjoint, chômage ou invalidité comme motif de retrait exceptionnel.