Les Français ont vu leurs encours exploser dans leurs produits d’épargne comme les livrets ou encore l’assurance-vie. Réaliser des investissements pour faire fructifier son argent est primordial afin d’échapper à l’inflation et profiter d’un rendement meilleur. Il est cependant prudent de savoir où placer cet excédent de trésorerie avec l’instabilité financière et la conjoncture actuelle qui ne sont pas toujours favorables à tous types de produits d’investissements.
Parmi la sélection des meilleurs produits par les spécialistes figurent les fameuses sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) qui sont d’excellents produits dont le rapport rendement-risque est le plus intéressant.
Des produits gérés par des opérateurs spécialisés
Les professionnels de l’immobilier et de la commercialisation des produits pierre-papier sont ceux qui proposent les SCPI. Ces dernières fonctionnent sur la base de la constitution d’un parc immobilier diversifié. Pour cela, l’opérateur collecte des « fonds » auprès des particuliers et des professionnels intéressés par l’immobilier. C’est grâce à ces fonds qu’il constituera alors son parc, qui sera composé de divers types d’immeubles (résidentiels, professionnels, neufs, anciens, en régions voire à l’international).
Les porteurs de part perçoivent des dividendes
La collecte des fonds se fait par le biais de l’émission de parts de SCPI. Ainsi, ceux qui achètent ces dernières deviennent des associés ayant droit à des dividendes après collecte des loyers par l’opérateur lui-même.
Ces dividendes peuvent être immédiatement utilisés par l’investisseur : pour compléter ses revenus ou sa retraite. Ils peuvent d’ailleurs être directement injectés dans un produit d’épargne afin de préparer ladite retraite et générer des rentes viagères. Les revenus d’une SCPI logés dans un produit d’épargne seront aussi utilisables à des fins de financement d’un projet quelconque.
Quel est le rendement attendu, et qu’en est-il des risques ?
Si le rendement des produits sécurisés est très faible – de moins de 1% pour la majorité d’entre eux – celui des SCPI est nettement plus élevé, puisqu’il tourne autour de 4% en cette période de ralentissement économique. Notons que le taux de distribution sur valeur de marché était de 4.5% à 5% en période prospère.
Les risques de perte en capital ne sont pas neutres dans un investissement SCPI. Cependant, celles-ci sont bien armées face à d’éventuelles périodes difficiles en raison de leur très forte diversification. En effet, non seulement une SCPI donnée se diversifie au niveau de son propre parc, mais l’investisseur lui-même a la possibilité de souscrire à plusieurs d’entre elles auprès de différents opérateurs afin de répartir les risques.
Les différents types de SCPI
L’avantage avec ces produits pierre-papier, c’est qu’ils proposent toute une large gamme de SCPI permettant la diversification du portefeuille, comme indiqué plus haut. Voici les sous-familles de ces actifs :
- les SCPI de rendement : ce sont celles qui distribuent le meilleur TDVM, soit plus de 4% par an. Leur parc accueille des immeubles professionnels et les baux sont sécurisés sur le long terme.
- les SCPI fiscales : elles ont double vocation, produire des loyers et réduire l’IR de l’investisseur. Leur rendement est moins performant mais toujours attractif, soit de 3.3% environ.
- les SCPI de valorisation : ce sont des SCPI peu connues et qui ne conviennent qu’à ceux qui n’ont pas pour priorité de percevoir des revenus locatifs. Elles ont uniquement pour but de créer de la plus-value grâce à l’achat d’immeubles à prix décoté et qui seront revendus après avoir pris de la valeur au fil du temps.
On distingue également les SCPI à capital fixe des SCPI à capital variable. C’est par rapport à la revente que l’investisseur pourra tirer profit des avantages de l’un ou de l’autre de ces deux catégories de produits (revente de gré à gré ou organisée par l’opérateur lui-même sur le marché secondaire).