Investir sous le dispositif Girardin outremer, c’est avant tout réduire une importante partie de votre impôt sur le revenu, voire l’effacer en totalité, en fonction du montant de votre mise. C’est pourquoi, il est recommandé de réaliser une simulation au préalable afin d’estimer la carotte fiscale à laquelle vous avez droit, de même que le rendement de votre investissement.
Lorsque vous investissez sous le dispositif industriel, ce sera environ 112% à 115% de votre investissement qui correspond à votre défiscalisation. Sachez également que seuls les contribuables à très forte imposition trouveront leur compte en optant pour ce dispositif. Le premier critère à considérer est donc, en premier lieu, le montant total de votre imposition : celui-ci doit être de préférence supérieur à 2000 euros.
Calculez ensuite le budget que vous allez réserver à l’investissement afin d’obtenir le montant approximatif de la défiscalisation. À noter que vous ne financez pas celui-ci à 100% puisque vous devenez associé au sein d’une société de portage, qui peut être une SNC ou une SAS, voire une SA, en fonction du montant totale engagé. La banque entre également en scène afin de compléter votre apport personnel et devient, par conséquent, associé à ladite société de portage.
Attention, car vous ne percevez aucun retour sur investissement avec la loi Girardin industriel. Vous ne pouvez donc tabler que sur une réduction d’impôt qui est supérieure à l’argent que vous avez injecté dans le dispositif comme mentionné précédemment. De plus, vous devez vous engager sur une période de 5 ans. Quant à la défiscalisation, elle s’opère dès la première année, en un seul bloc : celle-ci n’est définitivement acquise que lorsque l’engagement sur la période de 5 ans a été convenablement honoré.
Vous pouvez vous rapprocher d’un opérateur spécialisé en loi Girardin tel que Profina pour réaliser une simulation complète et précise, en fonction de votre situation fiscale et financière actuelle.